Dans un contexte complexe et mouvant, et souvent la « tête dans le guidon », il est difficile de poser un regard objectif ou de construire un diagnostic partagé avec les équipes sur les problématiques de fonctionnement.
Dans ces conditions, le diagnostic externe permet de poser des mots sur les situations, de révéler des non dits, de construire un cadre de référence commun et des conditions de dialogue constructif… à condition de ne pas seulement « y enfoncer des portes ouvertes » et de ne pas se contenter « d’eau tiède ».
Nos « diagnostics historiques et systémiques » et nos « restitutions sans concession » permettent de poser les bases de la construction d’une solution d’évolution ou de changement pour vraiment avancer !
Ces diagnostics peuvent s’appliquer pour des problématiques de gouvernance, des problèmes managériaux ou organisationnels, la recherche de performance, l’amélioration des conditions de vie au travail, la résolution de situations conflictuelles…
Pour des récits ou témoignages, n’hésitez pas à nous contacter.
Pour plus d’information sur notre approche, lire la suite.
*************************
Le diagnostic « historique et systémique », tel que nous le pratiquons, permet de construire, sur la base du « récit des acteurs », ce cadre de référence commun.
- L’approche historique est importante car elle donnera un aspect dynamique à la situation (des éléments qui se transforment progressivement). Le fait de replacer la situation dans le temps montre l’évolution de la situation et les déterminants de cette évolution. L’analyse des transformations et de ses déterminants permet à la fois de comprendre sa logique et de fournir un cadre d’évolution futur pour corriger les éléments qui doivent l’être.
- L’approche systémique place les problématiques dans un cadre interpersonnel dans lequel les rôles des acteurs sont fortement influencés par leur positionnement au sein de l’organisation. Cette approche permet de ‘’dépersonnaliser’’ les débats, ce qui facilite la construction de solutions acceptables par chacun, tout en fournissant un cadre respectueux des personnes… même lorsque les conclusions du diagnostic sont dures pour elles.
- Les récits des acteurs issus des entretiens sont la matière première du diagnostic. Ce sont des témoignages et non des faits. Il ne s’agit pas de ne pas poser la question de la véracité des propos, mais de considérer que le récit est vrai pour celui qui le fait, même s’il est en contradiction avec d’autres récits. Prendre les témoignages comme des récits permet méthodologiquement au consultant de construire son propre récit faisant converger tous les autres (diagnostic partagé) et constituant la matière première pour la mise en place d’un plan de transformation.
Si le diagnostic permet de de construire ce cadre commun, c’est notamment parce que nous pratiquons une restitution sans concession.
Les choses sont dites :
- parce que ce qui n’est pas nommé n’existe pas
- parce que ce qui se dit en aparté ne peut pas être traité institutionnellement et donc ne peut pas être réglé
Les choses sont dites, mais dans un cadre « historique et systémique » :
- en expliquant les comportements (même ceux qui peuvent être considérés comme déviants)
- en ne cherchant pas le coupable (1), mais les responsables (2).
- en ne cherchant ni à rabaisser ou humilier qui que ce soit, ni à « épargner » les personnes qui portent des responsabilités dans les situations étudiées (la restitution du diagnostic est souvent difficile à vivre pour certains acteurs, certains manageurs et souvent certains dirigeants).
Les choses sont dites dans une perspectives d’évolution ou de changement : il ne s’agit pas de faire de la repentance, mais de fournir les bases de la construction d’un plan d’actions qui permettra d’inscrire dans le temps le processus de transformation à même de résoudre les problématiques constatées.
(1) Parce que trouver un coupable, c’est généralement innocenter les autres et les libérer de leur responsabilité.
(2) Être responsable, c’est pouvoir se voir reprocher comportements erronés, non adaptés, voire déviants (il n’est pas question ici de comportements pénalement répréhensibles)… mais cela confère aussi la possibilité d’agir, d’être acteur de l’évolution de la situation, plutôt que de la subir.