Covid, guerre en Ukraine, inflation, risques géopolitiques, bombe à retardement climatique… en trois ans, les sources d’incertitudes se sont multipliées, propices à l’inquiétude et au développement de l’anxiété.
Comment réagir ?
- Rester paralysé par la peur, comme un lapin dans les phares d’une voiture ?
- Faire l’autruche en attendant le crach, en se répétant à l’envi que « pour l’instant ça va » ?
- Prendre le taureau par les cornes et affronter les difficultés, en changeant de perspective ?
Vous l’aurez compris, je suggère de prendre le taureau par les cornes et vous pouvez objecter que c’est facile à dire !
C’est vrai ! Mais d’abord, je n’ai pas dit que c’était facile à faire. Ensuite, il est démontré depuis longtemps (notamment par les travaux d’Henri Laborit) que l’action, même inutile ou inefficace permet d’atténuer significativement les conséquences de l’angoisse et du stress. Enfin, n’oublions pas la fin de la proposition : « en changeant de perspective ».
Une période d’incertitude, c’est une période de changement et le changement c’est un risque, surtout s’il est subit. Mais c’est aussi une source d’opportunités : interroger les savoir-faire des équipes et les compétences des collaborateurs pour inventer de nouveaux produits et/ou de nouveau processus de production pour mieux répondre aux (nouveaux ?) besoins de vos clients ou trouvez de nouveaux clients.
Bref, rentrer dans une spirale positive et dynamisante, une belle perspective pour cette nouvelle année, non ?
Très bonne année 2024.



Les ordonnances du 22 septembre 2017, dites « Macron », constituent une réforme sans précédent du droit du travail. Si les modalités de licenciement, avec le plafonnement des indemnités ont occupé une grande place dans les médias, les nouvelles possibilités de négociations collectives dans les entreprises méritent une attention particulière, notamment dans les plus petites.
e me dire : « Denis, tu devrais regarder ça, il y a un truc à faire pour nous », en posant sur mon bureau le texte de la première loi Aubry (sur les 35 h). C’était en 1998, il y a vingt ans.

Choix des salariés pour mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle, choix environnemental pour limiter les déplacements, offre de l’entreprise pour fidéliser son personnel ou montrer la confiance qu’elle leur témoigne… Les raisons de le mettre en place sont nombreuses, d’autant que l’une des ordonnances du gouvernement va (enfin) en simplifier le 